Bonjour! Contente de vous retrouver en 2020! Je vous souhaite une très belle année! Petits bonheurs, grandes joies, santé pour vous et vos proches, de la chance dans vos projets… bref, tout le meilleur pour cette nouvelle tranche de vie 😀
Mais sans plus attendre, passons au projet du moment! Voici à quoi ressemblait ma cuisine l’été dernier. Je dois la préparer pour l’arrivée des meubles agencés au printemps et il y a beaucoup de choses à faire avant de simplement pourvoir les installer! Notamment revoir toute l’électricité et les arrivées d’eau. Mais commençons par le plafond. Les poutres, trop rustiques, cassant la lumière, ne me plaisent pas. De plus, je souhaite que les meubles hauts touchent le plafond afin de mettre de jolies corniches autour, ce qui ne serait pas joli avec les poutres. Il n’y avait pas trente-six solutions, il fallait construire un faux plafond!
En quelques heures, les rails font leur apparition. Le niveau laser, debout sur une chaise elle-même posée sur la table, m’aide considérablement.
Le lève-plaque est ressorti de la cave. J’aime bien poser les plaques, ça va vite et l’environnement change à chaque élément posé! L’avantage du faux plafond, c’est que les rayons de lumière rentrent mieux dans la pièce, sans être cassés par les poutres. J’ai également retiré les boiseries des murs. C’est d’un sinistre, brrr…
Fini! J’ai en revanche mandaté un plâtrier pour réaliser les joints et le lissage du plafond, exercice dans lequel je n’excelle pas.
En prévision de ce plâtrage, j’ai dû vider la cuisine. Comme il n’y a plus de pièce « à débarras », je suis obligée de tout stocker dans les pièces déjà rénovées. Ici, le bureau-bibliothèque-débarras.
Après les joints et un lissage général, le plafond est flambant neuf! Pour la petite anecdote : les précédents propriétaires avaient cassé le faux plafond d’origine, en 1975, pour faire apparaître les poutres et séparer la pièce en deux grâce à un mur de briques. Et moi, 45 ans plus tard, j’ai cassé ce mur et refait un faux plafond 😉
Nouveau dilemme: comme le plan de travail de la future cuisine sera plus haut que le bas de la fenêtre (ben voyons!), il faut changer celles-ci! Voici un gros poste inattendu au budget, mais c’était non négociable. Afin d’économiser les 160.- de la dépose des deux fenêtres, j’ai réalisé le démontage moi-même. En moins une heure, c’était plié! Au-revoir, petites fenêtres de 160 ans d’âge!
Décembre sans fenêtres! Heureusement, il fait doux pour la saison, 12 degrés.
Je bouche quand même le vide en attendant le menuisier, le lendemain 😉
Le jour d’après, tenaillée par la curiosité, je suis rentrée du travail exceptionnellement à midi pour voir mes nouvelles fenêtres (à gauche). Quelles merveilles! Je voulais des croisillons fins, entre les verres, pour un nettoyage plus facile. Avec les anciennes, il faut nettoyer 24 faces de petits carreaux pour une seule fenêtre! L’horreur.
On s’aperçoit ici que la fenêtre de gauche est plus courte que celle de droite, car le plan de travail sera installé devant, avec le nouvel évier.
Avec ces nouvelles fenêtres, finis les courants d’air glacés qui circulaient autour du cadre!
Mais pas le temps d’admirer le paysage, il y a encore du travail! Et notamment rhabiller les encadrements de fenêtre et les murs (avec une couche d’isolation au passage):
Pour fixer les panneaux à carreler dans les encadrements, j’aurais souhaité réaliser un châssis. Mais l’espace est tellement réduit entre le mur et le cadre de fenêtre que je dois aller au plus mince. Je teste donc cette méthode de collage par mousse expansive, qui m’a tout d’abord paru fort douteuse.
Verdict? Très facile à poser (après avoir bien dépoussiéré et humidifié les supports pour une meilleure adhérence de la mousse). Voilà une technique que je n’appliquerais pas partout, mais pour les cas compliqués où l’espace est réduit, cela m’a sauvé la mise!
Et d’un! Comme ça fait propre! Et l’accroche semble robuste!
Après avoir relevé les cotes, je passe commande du bois sur mesure au rayon découpe du magasin de bricolage. Puis recouvre les panneaux à carreler avec du contreplaqué à l’aide de colle flexible en cartouche et quelques clous à tête mince. Un petit puzzle sympa à faire!
En fin de journée, le premier cadre est presque fini. Ça change du trou béant avec le matelas devant!
Passons désormais à la mauvaise nouvelle, qui s’est produite pendant les fêtes. Chipie a dû se faire amputer de la queue! La malheureuse s’est emmêlée dans un fil de fer au jardin et est restée accrochée durant bien 24 heures. Inquiète de ne pas la voir revenir, suis partie à sa recherche. Elle était couverte de boue à force d’avoir gratté le sol pour s’échapper et il a fallu la doucher. Elle n’a presque plus de griffes. Je ne l’ai tout d’abord pas reconnue! Son joli panache d’écureuil, cassé en quatre endroits, n’a pas résisté à sa mésaventure. Mais au moins, elle est sauvée. Comme dit ma meilleure amie Candice, nous aurons désormais un petit lynx…
Afin de ne pas finir sur une note triste, voici Schatzeli qui pose fièrement devant ce photophore ramené d’Anduze par des amis genevois qui ont une maison non loin de ce potier de renom. Je le voulais depuis des années!
Bonne pioche sur eBay également, avec l’achat de ce magnifique lustre Napoléon III pour la broutille de 50 euros! Voilà ce qui s’appelle avoir la main heureuse, car toutes les enchères ne se finissent pas toujours sans concurrents dans les parages 😉
A bientôt pour la suite des travaux!